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le vigan

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8 décembre 2005

John Lennon, il y a 25 ans

Nul, vraiment nul: 25 ans après l'assassinat de John Lennon à New York, le 8 décembre 1980 à 23 heures, c'est encore la réaction qui prévaut, tant frappe encore l'absurdité de ce geste, perpétré par un illuminé de sinistre mémoire qui voulait s'emparer d'une part de célébrité, et dont, pour cette raison, on aime autant taire le nom. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts de la Mersey, cette rivière qui irrigue Liverpool où le petit John Winston Lennon est né le 9 octobre 1940, en plein Blitz sur la Grande-Bretagne. Que retient l'histoire? D'abord celle du Beatle qu'il fut, de 1960 à 1970, prodigieuse décennie durant laquelle il écrivit des chansons aussi allumées et immortelles que «Strawberry Fields Forever», «I'm the Walrus», etc. Au début, les liens qui unirent John Lennon et Paul McCartney furent étroits; tous les deux ayant perdu leur mère très jeunes. Chacun à leur manière, ils assumèrent leur célébrité planétaire, Lennon finissant, à un moment donné, par crier «Help!». Cette amitié tourna à l'aigre, voire à l'animosité sur la fin, et surtout lorsque, à partir de 1968, John fut inséparable de Yoko Ono, artiste rencontrée lors de l'une de ses expositions à l'Indica Art Gallery de Londres en 1966. L'on a beaucoup mis la séparation des Fab Four sur le dos de la Japonaise. S'il ne devait pas être marrant de la retrouver partout, jusque lors des enregistrements en studio, celle-ci n'a sans doute fait que catalyser des dissensions déjà profondes. La carrière musicale du Lennon post-Beatles est en dents de scie, celui-ci ayant parfois une fâcheuse tendance à se reposer sur ses lauriers. De brillantes chansons telles que «Instant Karma», «Cold Turkey», «Imagine», «Working Class Hero» ou «Power to the People», voisinent souvent avec des oeuvres plus ou moins expérimentales tirées de l'esprit «happening». Est surtout rompu l'équilibre qui prévalait au sein des Beatles, entre un McCartney positif, optimiste, et un Lennon sombre, introverti et revendicatif. S'il lui a valu quelques titres splendides, devenus aujourd'hui des hymnes pacifistes, ce tempérament révolutionnaire a aussi mené l'ex-Beatle sur des voies de garage artistiques. Au lit pour la paix Le militant pacifiste, c'est l'autre facette que l'on retient de Lennon, celui qui a renvoyé sa médaille de l'Empire britannique pour protester contre la guerre au Biafra et au Vietnam, celui qui a passé sa lune de miel en public à Amsterdam et à Montréal (au Queen Elizabeth Hotel!) pour prêcher la paix (les deux «Bed-In for Peace»), celui qui a défendu la cause des femmes et des opprimés au travers de chansons comme «Woman is the Nigger of the World». Cette image de Lennon, défendue bec et ongles par Yoko Ono, s'est quelque peu ternie avec le temps, au fur et à mesure qu'étaient révélées ou montées en épingle, notamment par sa première femme Cynthia, des tendances violentes, une dépendance à l'alcool et à la drogue, etc. Ni Cynthia ni Julian, le fils qu'elle a eu avec John, ne lui pardonnent la manière avec laquelle ils ont été lâchés, alors que lui-même avait été abandonné, très jeune, par père puis par mère. Et sa longue retraite, entre 1975 et 1980, s'explique-t-elle autant par le souci de s'occuper de son fils Sean que par son combat avec l'héroïne? Ce portrait d'un Lennon autre, en privé, de celui qu'on imagine, ne serait pas si gênant si lui-même n'avait mêlé aussi ouvertement vies privée et publique, et si sa veuve noire ne tenait un tel procès en béatification. Cette mainmise de Yoko Ono, fille d'un riche banquier nippon auprès duquel elle aurait pris goût à l'argent, tant sur l'oeuvre que sur la personnalité de John, est encore manifeste et toujours aussi horripilante à l'exposition qui se tient actuellement à la Cité de la Musique à Paris (cf. LLB du 14/11), exposition qui a néanmoins le mérite de mettre en évidence un Lennon artiste plasticien dans la mouvance du pop art et de l'underground participant à la dématérialisation de l'art. Toujours là Impossible de dire ce qui serait advenu si rien ne s'était passé le 8 novembre 1980. Une chose est sûre: avec l'album «Double Fantasy», en 1980, Lennon avait retrouvé le goût et le talent pour la musique. Vingt-cinq ans plus tard, lui avec ses lunettes rondes et sa voix nasillarde, lui mal dans sa peau et à l'activisme parfois maladroit ou envahissant, il nous manque toujours, et de plus en plus, car son message reste et redevient -c'est navrant en soi- d'actualité. Vingt-cinq ans après, John est toujours là lennon_nycity2
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1 décembre 2005

kiosque

30 novembre 2005

Mina Agossi

Je viens de découvrir cette jeune femme étonnante. Je suis d'autant plus ravi qu'elle est programmée pendant le festival "un week-end avec elles" au mois de mars 2006.
La formule voix, contrebasse et batterie a de quoi surprendre, mais le réslutat est renversant.
mina_agossi

28 novembre 2005

Humeur maussade

J'apprends aujourd'hui que rien de va plus dans le monde !!!!!!!!!
Tout est à l'envers, perverti.....
Mais que nous reste-t-il donc pour avoir, ne serait-ce qu'une ébauche de sourire aux lèvres?

24 novembre 2005

Grandes manœuvres place du Vigan

Opération séduction aujourd'hui sur la place du Vigan
Effets de couleurs (kaki), de rangers et de marche au pas. La gente féminine était bien représentée (ah! la tenue léopard !), on avait à l'occasion sorti les éléments les plus "présentables", blond doré pour les unes, auburn flamboyant pour d'autres. Un régal pour les yeux (et la libido)
Qu'est-ce qu'on attend pour s'engager ???

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19 octobre 2005

Sensations albigeoises

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18 octobre 2005

Ça un mardi!!

Allez savoir pourquoi, les jours se suivent et se ressemblent. Aujourd'hui me fait plutôt penser à lundi. Bon d'accord la pluie en fin de matinée mais enfin quoi?
Ce matin ma voisine me disait que la grippe aviaire c'est de l'intox !
Moi vous savez la politique! je lui réponds...
Bon c'est pas tout ça mais ces chroniques, va bien falloir les écrire et faudra bien que quelqu'un les lise.
Et pourquoi pas ouvrir ces chroniques à d'autres ?
S'il y a des amateurs, faites vous connaître.

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